psychomotricité - la vieillesse
   
 
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        la vieillesse


Gérontologie : étude de la vieillesse.

Gériatrie : soin psychiatrique de la vieillesse.

 

 

La vieillesse commence physiologiquement à 25 ans. A partir de cet âge on perd 1 millier de cellules par jour. Au début des années 1990, l'âge moyen espéré est de 70 ans.

 

Facteurs de vieillissement : alcool, tabac, sucre, graisses, stress...

 

On divise le vieillissement en deux périodes :

  1. Le pré-sénescence entre 45 et 65 ans (après la crise du milieu de la vie).

  2. La sénescence à partir de 65 ans.

 

Le vieillissement se fait en plusieurs plans

  • Morphologiquement : La taille diminue, les cheveux tombent ou blanchissent, la peau perd son élasticité et présente des rides, les organes relationnels sont atteints (ouie, vue...), la voix tremble, la force musculaire diminue. Des problèmes articulaires apparaissent. Il y a une diminution des réflexes, de la capacité pulmonaire. Le coeur bat plus vite. Le sang est moins riche. On note aussi une diminution du calcium, entraînant une grande fragilité des os. Difficultés à reprendre son équilibre après une émotion. Perte de mémoire à court terme. Diminution de la quantité et de la qualité du sommeil. Tout est en terme de diminution, de perte, et place le vieillard dans une situation d'insécurité permanente, le contraignant à prendre des précautions infinies.

  • Psychiquement : Il y a une perte de l'attention et de la concentration, et un retour vers l'égocentrisme. Diminution de la capacité sexuelle. Les pulsions prégénitales vont se réactiver, dont les pulsions orales (gâteries, bonbons...), les pulsions anales (propreté douteuse, avarice: en retenant l'argent, le vieillard retient la vie), exhibitionnisme, voyeurisme... Le vieillard vit dans le passé: il a été. Il passe d'une journée pleine de travail (associé à l'aisance) à un temps vide (gène). Dépossession d'une certaine estime de soi. La retraite est un moment insécurisant. Il s'agit de reconvertir les intérêts passés en nouveaux intérêts. Plus le travail représentait pour lui, plus dure à accepter sera la retraite. La crise du devenir du vieillard l'ouvre vers la mort.

  • Modifications relationnelles : Les rapports Parents/Enfants s'inversent. Les vieillards deviennent dépendants des enfants, matériellement mais surtout affectivement. Il y a le même rapport Parent/Enfant que Adulte/Vieillard. Les rapports vont de la tolérance au rejet. Plus le vieillard est rejeté et solitaire, plus il se replie et se néglige. Le vieillard se cristallise sur ses habitudes. Changer ses habitudes l'entraîne vers la mort.

 

L'appréhension de la mort

 

L'instinct de conservation grandit. Les vieillards ne veulent pas d'aventures. Face à la mort des proches ils ressentent du soulagement, ils sont soulagés de ne pas être cette fois la proie de la Mort: c'est le complexe du minautore. Ce qu'ils craignent, c'est d'être le prochain.

 

Le vieillard sera amené à faire son propre deuil.

 

Rappel mythologique : Dans la Grèce antique, la mort est la fille de la nuit, elle-même fille de CHAOS. La mort compte pour frères et soeurs: le trépas, Thanatos, Hypnos.

 
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